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L'invention a trait à l'industrie du papier.
Elle concerne un procédé pour séparer les fibres du constituant cellulosique de la lignocellulose.
Le procédé consiste à imprégner de la lignocellulose fragmentée avec une proportion dominante en volume d'un mélange chaud acidifié d'eau et d'un solvant organique contenant un catalyseur acide à action hydrolysante, à soumettre la lignocellulose imprégnée à l'action délignifiante et saccharifiante du mélange de solvants à une température de 160 à 210 degrés C pendant une période suffisante pour permettre la séparation des fibres par agitation du résidu cellulosique en suspension, puis à soutirer la liqueur de cuisson, à laver le résidu cellulosique d'abord avec un solvant puis avec de l'eau.
La lignine est recueillie sous la forme d'un précipité par volatilisation du solvant liquide (éthanol ou acétone) puis elle est redissoute dans un volume minimal d'acétone et reprécipitée dans de l'eau en excès pour donner une poudre peu colorée. Une cuisson prolongée déshydrate et dégrade les sucres sous l'action d'acides forts, en donnant une cellulose de faible degré de polymérisation ou une cellulose microcristalline ou du glucose ou des acides organiques, du méthanol et des composés du furfural.